Un manque d’exercice est un facteur de risque important pour le développement de HFpEF. Des études ont montré qu’une activité physique accrue est associée à une augmentation du débit cardiaque, du volume d’éjection systolique et de la consommation maximale d’oxygène. Le manque d’exercice peut réduire la masse musculaire du cœur, réduire la taille et le débit de la chambre et affecter la fonction cardiaque. L’exercice régulier peut également atténuer les effets du vieillissement sur le cœur. Les modes de vie sédentaires à vie sont associés à une raideur cardiaque accrue.
Le manque d’exercice est un symptôme courant de HFpEF, et il devrait être inclus dans tout plan de traitement de la maladie. De nombreuses directives récentes sur l’IC recommandent que l’entraînement physique fasse partie d’un plan de gestion multidisciplinaire complet de l’IC. Pour les patients qui ne veulent pas ou ne peuvent pas suivre un programme d’entraînement physique, d’autres méthodes d’exercice peuvent être utilisées. Ces formes alternatives d’exercice sont souvent peu coûteuses et pratiques à réaliser à la maison.
Il a été démontré que l’entraînement physique améliore la fonction et la structure du VG chez les personnes atteintes de HFpEF. L’entraînement physique peut également améliorer la qualité de vie d’un patient et réduire son taux d’hospitalisation. La plupart des études n’incluaient qu’un petit nombre de participants, de sorte que les résultats sont difficiles à généraliser à la pratique de routine.
Une étude récente menée sur cinq sites en Europe a révélé que les patients atteints d’HFpEF ont une forte probabilité d’être sédentaires. La majorité des patients de l’étude étaient des femmes et avaient un IMC entre trente-cinq et trente-deux. Les participants à l’étude ont été randomisés dans l’un des trois groupes et suivis pendant 12 mois. Les groupes d’intervention ont reçu trois séances de HIIT ou d’entraînement continu modéré trois fois par semaine pendant 38 minutes, tandis que le groupe témoin n’a reçu qu’une seule séance de directives sur l’activité physique.
Outre l’obésité et le tabagisme, le manque d’exercice est un autre facteur de risque de développer une insuffisance cardiaque. L’étude a trouvé une association entre le manque d’activité physique et l’IMC (indice de masse corporelle). L’IMC est une mesure de la graisse corporelle basée sur le poids et la taille d’une personne. Les chercheurs pensent que le manque d’exercice peut contribuer au développement de HFpEF et devrait être un objectif majeur de la prévention.
L’étude a également révélé que l’inactivité physique peut entraîner une diminution du débit cardiaque et une réduction de la taille de la cavité cardiaque. L’activité physique est la meilleure mesure préventive pour les personnes atteintes de HFpEF. Il peut également prévenir l’apparition d’une insuffisance cardiaque chez les personnes d’âge moyen. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour bien comprendre le rôle des limitations périphériques dans cette maladie.
Bien que les preuves objectives manquent, des études ont montré que le manque d’exercice est un facteur de risque majeur pour cette maladie. Cependant, cette association n’a pas été prouvée et on ne sait toujours pas comment ces facteurs peuvent basculer en HFpEF. Les chercheurs mènent actuellement des études basées sur la population pour identifier comment les facteurs de risque peuvent se transformer en HFpEF.